Avant de débuter ces huit heures d’Oschersleben, Alexis Masbou savait qu’en cas de victoire, lui et ses équipiers pourraient prendre la tête de la catégorie Superstock du Championnat du Monde d’endurance.
Un objectif ambitieux mais pas simple à réaliser puisque victime de complications après son opération à l’avant-bras droit, l’albigeois en était même arrivé à se demander s’il pourrait tout simplement rouler ce week-end. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il attendait les premières séances d’essais libres.
Toutefois, dès mercredi, il comprenait que sa situation physique était meilleure que ce à quoi il s’attendait et qu’il était donc prêt à mener ce nouveau combat.
Et de combat, il en a été question tout au long de ces huit heures puisque la lutte aura été serrée jusqu’au bout.
Mais comme au Bol d’Or, Hugo Clere et Alexis Masbou à qui s’est ajouté Robin Mulhauser depuis les 24h du Mans, ont pu goûter aux joies de la victoire.
Cette première place leur offre donc la tête du classement général avant la dernière épreuve qui se déroulera les 23 et 24 juin, en Slovaquie.
Alexis MASBOU « notre compétitivité a été excellente tout au long du week-end »
« En tant que team, nous allions en Allemagne avec l’envie de réussir un bon résultat et, si possible, de monter sur le podium. En tant que pilote, j’espérais juste que le maximum que je pourrais donner serait suffisant pour venir en aide à mon écurie car aujourd’hui, je peux avouer que j’étais inquiet par rapport à mon état physique suite aux complications encourues après mon opération à l’avant-bras. J’ai donc été extrêmement surpris lorsque mercredi, après les essais libres, je me suis rendu compte que la situation n’était pas si mauvaise et que surtout, je pourrais tenir ma place en piste.
Les choses ont continué à s’améliorer chaque jours et j’ai même pu réaliser le 5ème chrono au général lors de la dernière séance qualificative.
En course, j’ai pu effectuer tous mes runs sur un bon rythme et malgré une panne de lumière et une pénalité « stop&go » qui nous ont retardé, nous avons pu venir à bout de nos concurrents pour grimper sur la plus haute marche du podium.
Notre compétitivité a été excellente tout au long du week-end et ce n’est d’ailleurs pas anodin qu’avant qu’interviennent nos plus longs arrêts au stand*, nous étions remontés troisième au général.
Je suis désormais impatient de disputer la dernière épreuve en Slovaquie où nous aurons l’occasion de nous battre pour le gain du titre mondial. »
*les longs arrêts au stand sont notamment dû au fait que les motos de la catégorie Superstock ne sont pas équipées du changement de roue rapide à l’inverse de leurs concurrentes de la catégorie EWC.
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