Jour 2
Ce matin en Grèce, nous nous levons avec le ciel bleu et un grand soleil, il fait déjà prés de 20°C, l’idéal pour démarrer une journée de 170 km de moto. Nous nous dirigeons cette fois vers le sud de l’île et empruntons immédiatement les pistes de Bruyères qui longent les vallée. Des passages très étroits aux zones trialisantes qui nous ont menés à une immense falaise de plus de 600 mètres. Coup de chance, un chemin y monte ! En posant nos roues à quelques centimètres du vide nous pouvons apprécier une vue panoramique en direction de la mer.
Nous repartons en direction du village de Vati, lieu de notre pose. Nous y boirons un jus d’orange, frais cueilli et pressé minute, le meilleur jus d’orange pour les grecques. Ianko en profite pour échanger avec un ancien du village sur les nombreux incendies qui ont ravagé le pays depuis plusieurs années. Effectivement, nous avons traversé d’immenses zones mortes. Nous avons été surpris par le niveau d’anglais excellent, même chez les anciens ! Cela s’explique certainement par le tourisme, principal ressource économique de l’île aussi peuplée que la ville de Tours pour seulement 1400 km².
Les pages de sable fin
Nous nous rapprochons de la côte et rejoignons de nouvelles plages, mais cette fois c’est du sable fin qui nous attends ! Comme des gamins nous enchaînons les passages rapides et les « Circles » dans le sable. 25 minutes de récréation au bord de l’eau avant de repartir toujours plus au sud en direction d’une nouvelle plage. Nous empruntons les plateaux intérieurs puis un ancien terrain militaire pour enfin rejoindre la pointe de l’île. Un banc de sable sépare la mer en 2 pour rejoindre une presqu’île. Nous traversons la mer à prés de 110 km/h, Alain lui fera une pointe à 128 ! Nous montons dans la presqu’île et repérons une petite crique en contrebas. La décision est prise, nous descendons, garons les motos, enfilons les maillots de bains et prenons 30 minutes pour profiter de cette plage privée. Se baigner un 7 novembre, il faut l’avouer c’est jouissif !
Les spécialités locales
Il est déjà l’heure de repartir, il faut rouler pour rattraper le temps perdue lors de cette baignade imprévue. Nous rejoignons le village de Kattavia pour le déjeuner. Un festival de spécialité locales nous attend : houmous, moussaka, tarama accompagné de pain frit dans l’huile d’olive. Vient ensuite le dessert, un beignet de fromage au sucre glace frit aussi dans l’huile d’olive ! Diabétiques s’abstenir…
A peine 1 heure pour manger car il nous reste très peu de temps pour rentrer. La nuit tombe tôt en Grèce, avant 18h et nous sommes très loin de notre logement. Il faut enchaîner les pistes rapides à une allure soutenue et sans pause pendant 2h. Nous profitons quand même de quelques points vues à couper le souffle notamment en haut d’un mont qui nous offrira une piste descendante face à la mer et au soleil couchant qui reflète dedans.
Ianko accentue le rythme, il fait presque nuit et je suis obligé de retirer mon masque car je ne voit plus rien avec l’écran irridium. J’espère que nous arrivons bientôt car j’ai peur de prendre une pierre. Finalement, 15 minutes plus tard nous rejoignons un village, l’éclairage publique et la route goudronnée qui mène à la villa.
Mitko, dédié à l’assistance technique, prends nos motos en charge. Passionné de pêche, ce sont ses prises du jour en mer que nous allons déguster ce soir ! Bon appétit et à demain !
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