Un seul mot aujourd’hui, la galère ! Tout commence mal, François tombe et se fait mal (sans gravité … ouf !) et juste avant le passage du pont de singe, on perd Alain ! Le reste de l’équipe se retrouve perdue en pleine jungle sous un soleil de plomb et sur une piste qui n’en était plus une, la nature ayant repris ses droits dessus. Tout cela après la pause café, sans café…hum, la journée commence bien…
Ensuite nous croisons un lit à sec d’un mètre de large et de deux de profondeur. On y descend les 6 motos une à une tel un hélitreuillage mais sans hélicoptère. Une fois toutes les motos au fond du trou, chacun saisit la sienne et c’est reparti ! Pour 500m… Nous sommes bloqués impossible d’aller plus loin. Une seule option s’offre à nous, faire demi-tour et revenir sur nos pas. On s’exécute difficilement sous un soleil qui nous affaiblit. En plus, nous n’avons plus d’eau, tous les camelbak sont vides.
Une à une nous retournons les motos dans ce lit étroit en étant obligés de les mettre à l’équerre ce qui n’est pas compliqué habituellement, mais là avec la chaleur pas plus d’un demi tour toutes les 5 minutes, tout les monde est HS.
Toutes les motos tournées nous faisons les 500 m dans l’autre sens, et sortons les motos une à une. Nous sommes usés mais prêts à rebrousser chemin quand la moto du guide ne démarre plus. Moto, sangle, moto et il est remorqué sur un km avant d’avoir une descente qui lui permettra de démarrer. Tout ceci aurait pu paraître très banal pour tout enduriste, mais le soleil, la chaleur et les insectes (qui ont piqués certains pendant cette galère) en avaient décidé autrement.
On repart après avoir pointé les points GPS où étaient Alain et Barbara, nos accompagnateurs, on se retrouve tous et on file direction un boui-boui pour déjeuner… A 17 heures !
Finie la journée de galère, nous n’en retiendrons que le magnifique pont de liane et que tout le monde est rentré à bon port en parfait état !
Laisser un commentaire