Moins d’un mois après la signature du décret concernant la fin de la loi des 100 CV, la FFMC, qui est loin d’avoir dit le mot de la fin, interpelle l’Europe afin d’en savoir plus quant à la légalité du décret publié.
La France, jusqu’alors seul pays de l’Europe à soumettre un bridage des motos à 100 chevaux, s’est vue imposé par une directive européenne, la suppression de cette maudite loi. Chose faite, depuis le 1er janvier 2016, les motos homologuées Euro4 ne sont soumises à aucun bridage.
Seulement, un compromis avait été trouvé concernant le sujet bouillant du retrofit. En effet, nous pouvons lire dans l’arrêté du 13 avril dernier que « la cohérence technique a conduit les autorités françaises à autoriser le débridage des motocyclettes neuves ou usagées, équipées d’un système de freinage antiblocage de roues (ABS) et conformes aux dispositions des directives européennes 92/61/CE ou 2002/24/CE. »
La FFMC ne souhaite pas s’arrêter là
Cependant, la FFMC (Fédération française des motards en colère) ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin et se contenter de ce « compromis » qui concerne seulement les motos équipées de l’ABS. Le 4 mai dernier, la FFMC et la Fema (Fédération européenne des associations de motards) ont demandé un avis à la Commission Européenne. En effet, en limitant le débridage à une catégorie de véhicule, la FFMC et la Fema jugent la démarche discriminatoire, non reliée à un problème de sécurité routière et pire, constituant à nouveau une exception européenne, puisque la France est le seul pays à imposer cette limitation.
En attendant d’en savoir davantage, pensez-vous que l’Europe puisse à nouveau faire pression sur la France ?
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