Le pèlerinage de Bony continue ! En effet, fin Juillet, la Harley centenaire et son équipage ont vécu trois jours au rythme du Twin américain. Au menu : visite du musée, de l’usine et du siège social. D’ailleurs, l’usine historique du constructeur, n’est autre que celle où Bony est née ! Avec sa cousine sortie du musée pour l’occasion, Bony était donc la vedette de la Black Night, organisée le jeudi 26 Juillet.
© Olivier Touron / Divergence
Impossible n’est pas Bony !
On se souvient que le retour aux États-Unis de la Harley-Davidson J18 centenaire s’était soldé par un sacré retard à l’allumage. En effet, à peine parti de Mobile (Alabama), le side-car tombe en panne et il faut réparer pendant plusieurs jours à Jacksonville (Floride). Une fois remis sur pied, l’équipage repart comme en 1918 ! Malgré un rythme soutenu de kilomètres avalés par jour, à la moyenne frénétique de 50 km/h, peu d’ennuis surviennent ensuite. On ne retiendra qu’un embrayage à resserrer, une vis de remplissage d’essence du cylindre perdue (miraculeusement retrouvée au bord de la route), une épingle de bougie égarée…
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Autant de paysages que de souvenirs…
Bref, des broutilles qui n’ont pas empêché l’équipage de remonter vers le Nord. Les vastes forêts de la Georgie, du Tennessee, et du Kentucky, pour commencer. Puis, les plaines céréalières de l’Indiana et du Wisconsin, avec quelques arrêts mémorables. Ils se souviennent notamment de l’incroyable Barber Motorsports Museum à Birmingham. Ou encore des bars à concerts de Nashville, et enfin, du mythique circuit d’Indianapolis. Certaines étapes sont néanmoins plus ternes que d’autres. En particulier dans les dry counties (contés « secs »), où il est impossible de trouver la moindre bière pour se désaltérer après une longue journée de roulage…
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Bony en vedette à Milwaukee.
Après 2 500 km, Pierre et Christophe arrivent enfin à Milwaukee, site historique d’Harley-Davison. Le 25 juillet, ils garent Bony devant la reconstitution du premier atelier du constructeur américain. Face au musée de la marque, ils sont alors félicités par Bill Davidson, l’arrière petit-fils de l’un des fondateurs de la marque. Pendant trois jours, l’équipe de l’opération Twin Links va vivre au rythme du Twin Cam américain.
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Ça commence par une visite guidée du musée de 30 000 m2 consacrés à la longue histoire de Harley et le passage dans les réserves. Ils continuent par la découverte de l’usine des moteurs et boîtes de vitesses. Ils terminent finalement par un passage avenue Jumeau, au siège de la marque, qui n’est autre que l’ancienne usine de Harley – là même où Bony a vu le jour ! Le jeudi soir, la Harley centenaire des frenchies est même la vedette de la traditionnelle Black Night, organisée devant le musée. À chaque étape, tout le monde se presse pour découvrir la désormais fameuse J18 venue de France, qui trône à l’entrée du musée. Quel anniversaire ! Mais l’aventure n’est pas finie : il reste maintenant à suivre la mythique Route 66 jusqu’à la Californie.
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