Avant d’attaquer le test du Dunlop Roadsmart IV, voilà une petite réflexion ! Bon nombre de choses dans la vie ne s’apprennent que par apprentissage, par expérience. S’il y a bien une chose dans laquelle, c’est encore plus juste, c’est dans les ressentis à moto et plus particulièrement avec l’élément qui nous relie au sol : le pneu.
Est-il bien gonflé ? Chaud ? Froid ? Plutôt pointu ou plutôt rond ? Quel est son niveau de grip sur du sec ? Et sur du mouillé ? Va-t-il nous prévenir avant le décrochage ? Tous ces éléments s’acquièrent uniquement avec sa propre expérience. D’autant plus que les avis sur les pneus sont souvent subjectifs tellement ils sont basés sur des « feelings ». Et si les ingénieurs de Dunlop avaient trouvé la recette du pneu qui vient nous rassurer sur tous ces éléments, ces « feelings » ?
Essai longue durée du Dunlop Roadsmart IV
C’est la question que nous nous sommes posés lors de cet essai longue durée, du rodage jusqu’à l’usure totale d’un train de Roadsmart 4. Nous avons commencé à rouler en plein hiver avec des températures négatives et des cols de montagne enneigés. Puis, nous avons également passé plusieurs jours sous la pluie. Enfin, nous avons ensuite conclu mon essai sur les routes des montagnes enfin sèches et chaudes. Le tout sur une magnifique Yamaha MT09 SP.
Pour commencer, plaçons le Roadsmart IV sur une échelle d’utilisation. C’est un sport GT, facile, nous direz-vous, entre le routier et le sport. Nous répondrions différemment, il n’est pas ENTRE mais plutôt sport ET routier. Il prend plus ou moins toute l’échelle.
Un tout nouveau pneu
Ce tout nouveau pneu issu d’une feuille blanche (mais avec une solide expérience dans le domaine) est bluffant de facilité et de performances. Nous avons été surpris d’être autant à l’aise sous la pluie et sur des routes froides. Tant ce dernier est rassurant dans son comportement en conditions difficiles. Le temps de chauffe est très rapide : quelques accélérations, quelques freinages et ça y est, votre gomme est prête.
Que dire également du comportement qu’apportent les différentes évolutions technologiques que maitrise Dunlop (nous vous invitons à aller directement découvrir ces dernières sur le site internet de Dunlop tant il y en a). Le comportement de la moto est digne d’une chausse sportive.
Elle devient très agile sans entacher une stabilité exemplaire dans l’angle. Le train avant est d’une précision déconcertante pour un pneu de cette catégorie qui privilégie l’endurance et le confort. Qui n’a jamais eu envie de faire vrombir sa monture lors d’une balade bucolique à la vue d’un bel enchaînement de virages ? L’avantage, c’est ce que Roadsmart IV, il fait les deux, et il les fait à merveille.
La question de l’usure
Pour finir, un essai longue durée est également fait pour parler de l’usure, point très important lors de l’achat d’un pneu de cette catégorie. Il arrive parfois, en sortie d’hiver ou à force de conduite trop sportive que le pneu finisse sur le témoin en étant usé « carré » ou en « triangle », ce qui rend la conduite très désagréable.
Nous n’avons remarqué aucun des deux à part une légère usure en escalier et une usure légèrement accélérée lorsque le pneu monte trop en température. De plus, les chiffres annoncés pour la longévité varient énormément d’une conduite à l’autre.
Longévité du Dunlop Roadsmart IV
Nous sommes arrivés au témoin d’usure à 5000 km, ce qui le place d’après notre propre expérience parmi les meilleurs en termes de longévité sur ce segment. Ce qui n’est pas rien au vu du roulage sportif qu’il a pu endurer !
Mais qui plus est, avec un comportement et des performances de pneus sportifs, qui eux, ne tiendront que la moitié de ces kilomètres.
Cet article vous à plus ? Il est issu du magazine 1974, disponible gratuitement dans tous les magasins Dafy ! N’hésitez pas à aller récupérer votre exemplaire. Sinon, d‘autres essais sont disponibles sur le blog !
2 Commentaires
Salut à tous,
J’ai monté ce pneu sur ma r1200rt de 2015. J’avais des michelin 4.
Au début c’était génial, après 6000kms c’était beaucoup moins bien. Beaucoup de vibration dans les grandes courbes au dessus de 80km/h. J’avais l’impression que mes roulements de roues était naze.
Je les ai changé à 10000kms pour des michelin6.
La moto est redevenue très agréable à piloter, plus de sensation de vibration.
Les Dunlop s’étaient usés de façon irrégulière sur les flancs avec cette gomme tendre qui accroche super bien
Les michelin 6 ont 3000kms et pour le moment tout va bien
Bonjour, j’ai le même phénomène après 4000km déjà très marqué… j’ai une conduite assez sportive avec ma RT 1200 aussi mais il ne fait pas encore chaud pour dire.
Bonne accroche du pneus mais brouillant et alors il forme des cales en escalier