Auteur/autrice : Dafy Moto

Dimanche 30 mars se tenait outre-Atlantique le Grand Prix MotoGP des Amériques. Sur la grille de départ, une question était sur toutes les lèvres des spectateurs et observateurs : Marc Marquez allait-il une nouvelle fois ne laisser aucune chance à la concurrence ?

Le Grand Prix des Amériques : un rendez-vous incontournable de la saison

Après l’Argentine, quinze jours plus tôt, et avant le Qatar (13 avril), les pilotes en course pour le Championnat du monde MotoGP ont fait cap au nord, direction les États-Unis pour le Grand Prix des Amériques. Disputée sur le circuit du même nom, la course réunissant les meilleurs pilotes de la planète fait partie de ces grands rendez-vous pour les amateurs de MotoGP outre-Atlantique, avec le Grand Prix d’Indianapolis et le Grand-Prix des États-Unis. Créé en 2013, le Grand Prix MotoGP des Amériques est rapidement devenu le terrain de jeu privilégié d’un certain Marc Marquez. Sur les onze courses qui s’y sont tenues avant 2025, le pilote espagnol en a remporté 7 ! Fait notable, à l’exception de la victoire de l’Italien Enea Bastianini en 2022, le Grand Prix MotoGP des Amériques a toujours été remporté par un pilote espagnol.

Les résultats du Grand Prix des Amériques

Troisième rendez-vous de la saison, le Grand Prix des Amériques avait vocation ce dimanche 30 mars (en soirée pour les fans français) à répondre à une question : Marc Marquez allait-il poursuivre sa série d’invincibilité ? Au risque de ne laisser aucune place au suspens, la réponse est non ! Victime des conditions humides et de la pluie qui s’est abattue avant le départ (invitant la direction de course à retarder le départ), l’Espagnol a glissé sur le vibreur du virage 4 et perdu le contrôle de sa Ducati. Marc Marquez était pourtant, sans grande surprise, en tête de la course avant de se faire piéger. Reparti en 18e position, celui que tout le monde s’attendait à voir une nouvelle fois franchir la ligne d’arrivée en tête a finalement été contraint à l’abandon.

Parmi les pilotes qui ont réussi à passer entre les gouttes et à éviter les chutes, c’est son coéquipier Francesco Bagnaia qui en a le plus profité en décrochant sa première victoire de la saison. Sans se réjouir de la chute de son frère, Alex Marquez, deuxième, réalise la meilleure opération de ce Grand Prix. Il compte désormais un point d’avance sur son aîné au classement général de ce championnat du monde.

Les résultats complets du Grand Prix des Amériques :

Quels pilotes pour le podium du Grand Prix des Amériques ?

Francesco Bagnaia

Parti en 6e position, Francesco Bagnaia réalise sur le sol américain l’une de ses meilleures performances. L’Italien, coéquipier de Marc Marquez chez Ducati, a longtemps bataillé avec Alex Marquez avant de profiter de la chute du premier nommé pour se hisser en tête de la course. Avec cette victoire, le Turinois rappelle qu’il faudra compter sur lui pour le titre de champion du monde. N’oublions pas qu’il est le dernier pilote à ce jour à avoir réussi à conserver son titre de champion du monde deux années consécutives (2022 et 2023).

Alex Marquez

Deuxième en Argentine, derrière son frère, Alex Marquez n’a pas su profiter de la chute de Marc Marquez pour transformer l’essai. À 28 ans, l’Espagnol court toujours après sa première victoire en MotoGP, lui qui a pourtant su franchir les étapes Moto3 et Moto2 à toute vitesse. Sa régularité sur le podium lui permet toutefois de se hisser, provisoirement, en tête du Championnat du monde MotoGP, avec un petit point d’avance sur son frère.

Fabio Di Giannantonio

Frustré au lendemain du sprint, Fabio Di Giannantonio fait partie de ceux qui, au départ du Grand Prix des Amériques, ont suivi le leader Marc Marquez dans le changement de moto. Présent sur la première ligne de départ, le pilote italien, né à Rome en 1988 et engagé en MotoGP depuis 2022, n’a ensuite pas su résister au dépassement d’Alex Marquez, puis à la remontée de Francesco Bagnaia. Aux États-Unis, Fabio Di Giannantonio signe toutefois une belle prestation avant de prendre la direction du Qatar, pays où il a remporté, à ce jour, sa seule victoire en MotoGP.

Quel résultat pour Johann Zarco ?

En 15e position sur la grille de départ, Johann Zarco savait avant même de prendre le départ de la course qu’il lui serait difficile de réitérer la performance réalisée en Argentine (6e). Et pourtant ! Au 14e tour du Grand Prix qui avait été raccourci d’un tour (19 au lieu de 20), le Français se présentait à cette même 6e place du classement provisoire, signant au passage le 3e temps de course. À la lutte avec Aldeguer, le pilote engagé avec la marque Dafy Moto pour la promotion de l’équipement moto forçait vers l’avant pour tenter de maintenir sa position, avant de chuter. À deux tours de l’arrivée, Johann Zarco allongeait la liste des abandons de ce Grand Prix MotoGP des Amériques, liste dans laquelle figure également le nom de son concurrent direct Aldeguer, victime à son tour d’une chute quelques secondes plus tard.

Avec la pluie en bande-annonce, un départ marqué par le changement de moto en dernière minute pour de nombreux pilotes, la chute du leader jusqu’alors incontesté, le Grand Prix MotoGP des Amériques a déroulé un scénario digne d’un film hollywoodien. Après cette course aux multiples rebondissements, il n’est pas inutile de rappeler l’importance de bien choisir son équipement moto, les chutes n’arrivant pas qu’aux pros !

voir aussi : Grand Prix d’Argentine 2025 : Marc Marquez, encore et toujours

Promesse de sensations fortes, d’adrénaline, de plaisir, le moto-cross est aussi et avant tout une discipline exigeante qui comporte un risque de chute important. Sur le terrain, un équipement de qualité est donc indispensable pour garantir votre sécurité. Voici ce que prévoit la règlementation moto-cross en 2025.

Quel cadre légal pour la pratique du moto-cross en 2025 ?

Lorsque vous décidez de pratiquer le moto-cross, vous êtes tenu de respecter le cadre légal défini par la Fédération Française de Motocyclisme. La FFM (pour les initiés) est en France l’organisme chargé d’établir les règles inhérentes à l’équipement des pilotes qui participent à des courses de moto-cross, mais aussi à de simples entraînements. Comme souvent lorsqu’il s’agit de normes et de règles à respecter, l’Europe ajoute elle aussi son petit grain de sel. Certains des équipements obligatoires en moto-cross doivent ainsi répondre aux normes européennes pour pouvoir être utilisés dans l’Hexagone, avec une homologation en bonne et due forme.

Quels sont les équipements obligatoires pour la pratique du moto-cross en 2025 ?

En 2025, la règlementation moto-cross articule ses obligations d’équipements autour de trois grands items :

• le casque ; 
• les protections corporelles ; 
• les vêtements et autres protections. 

Le casque

Cela ne surprendra personne, mais il n’est jamais inutile de le rappeler. En moto-cross, le port d’un casque intégral homologué est obligatoire. Sur ce segment particulier de l’équipement moto-cross homologué, pas de place à l’improvisation. Vous devez choisir un produit conforme à la norme ECE 22-06 ou ECE 22-05 P. À noter que pour celles et ceux qui disposent déjà d’un casque moto-cross homologué ECE 22-05 P, il vous faudra en changer avant le début de l’année 2027. Le casque de moto-cross doit par ailleurs être en bon état, correctement ajusté et attaché, et remplacé en cas de choc. En moyenne, il est recommandé de ne pas conserver un casque moto-cross dès lors que la date de fabrication excède les cinq ans. Côté design, tout est ensuite une affaire de goûts personnels.

Les protections corporelles

La règlementation moto-cross 2025 prévoit le port obligatoire de protections pectorales et dorsales. Ici, les normes à respecter sont les normes EN 14021 ou EN1621-3 pour la protection pectorale, et EN 1621-2 pour la protection dorsale. Ces normes valent également si vous optez pour un gilet intégral.

Les vêtements et autres protections

Tout pilote de moto-cross digne de ce nom doit consacrer une partie de son temps à bien se préparer avant d’enfourcher sa bécane. D’une manière générale, les pilotes de moto-cross doivent porter une combinaison ou un ensemble pantalon et maillot à manches longues en matière résistante afin de bénéficier d’une protection en cas de chute. Le pilote de moto-cross se doit également d’apporter un soin particulier à la protection des extrémités de son corps, avec une paire de bottes d’une hauteur minimale de 30 cm, et une paire de gants en cuir ou en matériaux équivalents. La règlementation moto-cross 2025 réaffirme enfin l’obligation du port de lunettes de protection au départ des essais et des manches.

Quelles sanctions en cas de non-respect de la règlementation moto-cross 2025 ?

Jouer au cow-boy, se sentir invulnérable et ne pas vouloir respecter la règlementation équipement moto-cross 2025 n’est pas sans risque. En compétition officielle, les pilotes qui ne respectent pas ces obligations d’équipement moto-cross peuvent se voir refuser l’accès aux compétitions et être disqualifiés. En pratique libre et lors des entraînements, la responsabilité incombe aux gestionnaires de circuit. S’ils constatent un manquement à la règlementation d’équipement moto-cross 2025, ces derniers ont toute légitimité de vous mettre dehors (ou, plus poliment, de vous inviter à quitter le circuit d’entraînement). Rappelons qu’au-delà des sanctions, le port obligatoire d’équipements moto-cross homologués répond avant tout à un besoin de protection de votre personne. Pas du circuit, pas de la moto, mais de vous, uniquement vous.

Quelles évolutions notables dans la règlementation moto-cross 2025 ?

Il serait tentant (et moins contraignant) de penser que la   règlementation et les normes d’équipement moto-cross sont   identiques d’une année sur l’autre et qu’il suffit d’appliquer celles   que l’on a apprises un jour une fois pour toutes. Or, les règles en   matière d’équipement moto-cross homologué peuvent évoluer au   fil des saisons, au fil des évolutions technologiques, au fil des accidents. Pour celles et ceux parmi vous qui en seraient encore restés à la règlementation 2024, voici, grosso modo, ce qui change dans la règlementation moto-cross 2025 :

• la modification du seuil de nuisances sonores, désormais fixé à 109 dB/A +2 par la FIM ; 
• la mise en place de nouveaux barèmes de points pour les compétitions ; 
• la présentation d’un drapeau jaune fixe lors du premier tour des essais libres et du tour de reconnaissance. 

Sans grande surprise, la règlementation moto-cross 2025 rappelle chaque pilote à ses obligations en matière d’équipement moto-cross homologué. Que ce soit pour une pratique en loisir ou pour une pratique en compétition, il est essentiel pour chaque pilote de se conformer à ces obligations et au respect des normes d’équipement de moto-cross. Cette règlementation n’a en effet pas d’autres vocations que celle d’assurer votre sécurité (et celle des autres participants). De son côté, Dafy Moto vous encourage à vérifier régulièrement la conformité et l’état de votre équipement moto-cross, en particulier si vous figurez dans la liste des pratiquants occasionnels de la discipline. Pour renouveler votre casque, vos vêtements, vos protections corporelles, etc., Dafy Moto assure sa mission de spécialiste de l’équipement moto et vous donne rendez-vous dans sa rubrique dédiée.

Voir aussi : 

• Utiliser un casque sportif au quotidien
• Nuisances sonores : quel est le nombre de décibels maximums pour les motos ?

Après une dizaine d’années d’expérimentation dans certains départements, la circulation inter-files est généralisée sur l’ensemble du territoire français. Il s’agit d’une disposition légale effective depuis le début de l’année 2025. Elle autorise les deux-roues et les trois-roues à se déplacer entre deux voies, sous certaines conditions et dans le respect des règles de sécurité routière.

En quoi consiste la circulation inter-files ?

La circulation inter-files (ou CIF) autorise le passage de deux-roues ou de trois-roues entre les files de voitures. Cela concerne les engins qui n’excèdent pas un mètre de largeur. Il convient de rouler à allure modérée, soit 30 à 50 km/h, au maximum. La vitesse est à moduler selon l’intensité du trafic. Lorsqu’une zone de circulation autorise la CIF, elle en fait mention sur des panneaux de signalisation.

La CIF se pratique entre les deux files les plus à gauche de l’axe routier.

Auparavant, la circulation inter-files se pratiquait dans certains départements. Au terme de ces expérimentations ciblées, il a été observé un taux d’accident stable et réduit. D’après les résultats des études du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), l’État a décidé de généraliser la CIF à l’ensemble du territoire métropolitain. Retour sur les atouts, les conseils de sécurité (équipement moto à prévoir, comportements…) et les spécificités propres à cette directive légale.

Que disent la règlementation en vigueur et le cadre légal sur la circulation inter-files ?

En France, la circulation inter-files est généralisée depuis le 11 janvier 2025. Sous réserve de respecter les conditions requises par la loi, elle peut se pratiquer dans tous les départements. D’un point de vue légal, l’article R412-11-3 du Code de la route encadre les règles d’application liées à la CIF. Cette dernière demeure autorisée dans les conditions suivantes :

• une circulation dense et ralentie, dont la vitesse est inférieure à 50 km/h ; 
• un encombrement qui s’étend à toutes les voies de l’axe routier ; 
• un espace suffisant pour avancer en toute sécurité. 

La circulation inter-files est autorisée sur les routes et les autoroutes qui disposent de deux fois deux voies et qui sont séparées par un terre-plein central. Ces axes de circulation présentent une limitation de vitesse comprise entre 70 et 130 km/h. En cas d’infractions ou de comportements inadaptés, le contrevenant s’expose à une amende de 4e classe. Ce qui entraîne une amende de 135 à 750 euros, selon les circonstances. Cela sans oublier un retrait de trois points sur le permis. Une telle infraction est reconnue par les dispositifs de vidéo-verbalisation.

Quels sont les avantages et les principaux enjeux de la circulation inter-files ?

Pour les conducteurs de deux-roues ou de trois-roues, la circulation inter-files possède différents atouts. Elle présente un gain de temps non négligeable pour progresser sur des axes encombrés par d’autres véhicules motorisés. Les motards évitent ainsi les embouteillages et fluidifient le trafic. Ils ne constituent pas un facteur aggravant de la densité de la circulation.

Menées par la Cerema, les études officielles avancent un risque d’accident moindre pour les motos en inter-files. Il convient toutefois de s’assurer de respecter les bonnes pratiques et de sensibiliser les autres usagers de la route. Ce qui permet de veiller à une sécurité inter-files optimale.

Quelles sont les bonnes pratiques pour circuler en toute sécurité en inter-files ?

La circulation de motos en inter-files, comme pour d’autres engins autorisés, nécessite la connaissance et l’application de bonnes pratiques. Cela passe tout d’abord par le respect de la vitesse maximale. Cette dernière est de 50 km/h. Un différentiel de 30 km/h peut être observé avec la vitesse des autres véhicules. Il est donc essentiel d’adapter sa conduite et sa vitesse selon les conditions du trafic.

Dans le cadre d’une meilleure sécurité inter-files, il faut assurer sa visibilité avec les bons équipements. Cela tient au port de vêtements réfléchissants et d’accessoires de visibilité, à un bon éclairage de l’engin et à l’utilisation des feux clignotants. L’anticipation des manœuvres est aussi à prendre en considération, notamment pour signaler ses intentions aux autres usagers de la route.

Il convient également de respecter les distances de sécurité, d’anticiper les freinages et les changements de trajectoire brusques. D’où l’importance de bien observer le comportement des automobilistes et d’éviter les angles morts. Là encore, le bon positionnement de la moto et sa visibilité demeurent indispensables.

Le motard doit rester attentif aux conditions de circulation, en particulier aux heures de pointe où la densité du trafic constitue un risque supplémentaire. Dans la mesure du possible, il convient de ne pas emprunter les axes routiers à forte fréquentation. Il faut aussi anticiper les fluctuations climatiques. La conduite d’un deux-roues nécessite des précautions particulières, en cas de chaussées glissantes liées à la pluie ou au verglas.

Quelles sont les erreurs courantes à éviter en circulation inter-files ?

Circuler avec un deux-roues, comme une moto, en inter-files peut conduire à des erreurs courantes ; qu’elles soient volontaires ou non. Elles demeurent toutefois faciles à éviter. Parmi celles-ci figurent :

• une absence de respect des zones non autorisées à la circulation inter-files ; 
• une vitesse excessive ou inadaptée ; 
• une inattention manifeste à l’encontre des voitures et autres usagers de la route. 

En ce qui concerne ce dernier point, le comportement du motard peut constituer un danger pour sa sécurité en cas de changement de file d’un véhicule ou d’une ouverture de portière.

Que retenir sur la circulation inter-files et les règles de sécurité à respecter ?

En conclusion, la circulation inter-files passe par une bonne connaissance des pratiques à adopter. Cela tient, entre autres, au respect des limitations de vitesse, à la visibilité du motard et de son engin, sans oublier les espaces de sécurité. Il est primordial de rester attentif et de s’adapter à l’évolution des flux de circulation. Autant de bons réflexes qui veillent à préserver la sécurité de tous les usagers de la route. Le respect de la règlementation peut nécessiter l’achat d’équipements moto, notamment pour assurer la visibilité du motard et de son deux-roues.

voir aussi : 

• Qu’est ce que la norme Euro 5+ ? 
• Airbag moto obligatoire en 2024 : tout ce qu’il faut savoir

Le 3 novembre 2024, le célèbre Grand Prix de Malaisie accueillait les acteurs du circuit MotoGP pour un rendez-vous incontournable. À l’heure où les spectateurs présents auraient pu assister au sacre de Jorge Martin, les pilotes ont décidé d’entretenir le suspens jusqu’au bout dans la course au titre de champion du monde.

Histoire du Grand Prix de Malaisie

Créé en 1991, le Grand Prix de Malaisie est un rendez-vous incontournable de la saison de championnat MotoGP. Après avoir emprunté le circuit de Shah Alam lors des premières éditions, les pilotes enchaînent depuis 1999 les tours de piste sur celui de Sepang. Au petit jeu des meilleures performances sur ce parcours qui comporte une belle et longue ligne droite à un virage de la ligne d’arrivée, les pilotes espagnols font bonne impression. Entre 2012 et 2019, les compatriotes Dani Pedrosa (par 3 fois), Marc Marquez (par 2 fois) et Maverick Viñales (1 fois) n’ont été contrariés que par l’Italien Andrea Dovizioso (vainqueur en 2016 et 2017). À noter qu’avec six titres au compteur, un autre Italien détient le record de victoires au Grand Prix de Malaisie : un certain Valentino Rossi…

Résultats du Grand Prix de Malaisie

Ils étaient deux, sans surprise, à prétendre à la victoire sur le Grand Prix de Malaisie. Durant tout le week-end, l’Espagnol Jorge Martin et l’Italien Francesco Bagnaia se sont livré un mano a mano qui a procuré quelques émotions fortes aux spectateurs et téléspectateurs. Dès le départ, les deux pilotes ont annoncé la couleur, et il s’en est fallu de peu pour que l’Italien ne percute l’Espagnol. D’autres n’ont pas eu cette chance. Au premier virage, Fabio Quartararo, Brad Binder et Jack Miller ont été à l’origine d’un crash impressionnant, nécessitant l’agitation du drapeau rouge et l’arrêt de la course, le temps d’évacuer l’Australien, miraculeusement debout au moment de rejoindre le centre médical. La lutte entre Francesco Bagnaia et Jorge Martin pouvait reprendre. Le dénouement ? La victoire de l’Espagnol avec trois secondes d’avance sur son concurrent. Le titre de Champion du monde se jouera lors de l’ultime week-end de course.

Dans le détail, voici les résultats complets du Grand Prix de Malaisie 2024 :

Focus sur les 3 gagnants du podium

Jorge Martin

En tête au classement général à la veille du Grand Prix de Malaisie, Jorge Martin espère bien décrocher le titre de champion du monde cette année, un an après avoir été sacré vice-champion du monde MotoGP derrière un certain… Francesco Bagnaia. Pour le Madrilène né au tout début de l’année 1998, ce titre serait une belle récompense et la symbolisation d’une ascension fulgurante. La première victoire de Jorge Martin en MotoGP ne remonte « qu’à » 2021, lors du Grand Prix de Styrie. Trois ans plus tard, l’Espagnol enregistre une dizaine de victoires et une trentaine de podiums pour un peu plus du double de courses disputées.

Francesco Bagnaia

D’un an plus vieux que son concurrent (il est né à Turin en janvier 1997), Francesco Bagnaia fait partie de ces pilotes qui sont « tombés dans la marmite lorsqu’ils étaient petits ». Surnommé « Pecco », l’Italien s’illustre dès ses premières années sur le circuit avec un titre de champion du monde Moto2 en 2018. Trois ans plus tard, il devient vice-champion du monde MotoGP, avant de décrocher le Graal dès l’année suivante. En 2023, Francesco Bagnaia parvient à conserver son titre devant… Jorge Martin. Une issue identique en 2024 ? Verdict lors de l’ultime course de la saison.

Enea Bastianini

Déjà troisième au GP de San Marino 2024, Enea Bastianini semble s’habituer à cette position sur le podium. Il faut dire que l’Italien a devant lui deux sacrés concurrents à la victoire finale à chaque Grand Prix. En 2020, aucun des pilotes présents à ses côtés n’avait toutefois été plus habile que lui pour l’empêcher de décrocher son titre de champion du monde Moto2. C’était avant de basculer dans « la cour des grands ».

Quel résultat pour le pilote français Fabio Quartararo ?

Impliqué dans l’accident ayant entraîné l’abandon (et l’évacuation) de Jack Miller, Fabio Quartararo est parvenu à se relever de ce départ mouvementé. Boitillant au moment de prendre place sur sa moto de réserve, le Français a livré une course honorable. Il profite des chutes de Franco Morbidelli et de Marc Marquez pour se hisser à la 6^e place du classement du Grand Prix de Malaisie.

D’abord marqué par un accident heureusement sans gravité (et qui rappelle l’importance de l’équipement moto, y compris, voire surtout, pour les motards amateurs), le Grand Prix de Malaisie a ensuite donné lieu à une bataille épique entre Jorge Martin et Francesco Bagnaia. Celles et ceux qui espéraient un dénouement heureux pour le premier devront encore attendre un peu : l’Espagnol n’a pas dit son dernier mot !

Voir aussi : Rallye du Maroc 2024 : retour sur les moments forts